jeudi 10 mai 2012

1. Ce qui est à venir


Ce blog à été créé grâce à notre cours de projet intégrateur de secondaire 5. Nous sommes deux filles qui arrivent à la fin de l'adolescence et nous trouvions intéressant de parler de l'être humain car l'humain est complexe pour tout le monde et à notre âge on cherche encore plus à vouloir comprendre. Donc, dans le blog qui suit il s'agira de l'évolution complète d'un être humain et ses alentours.

2. La conception de l'enfant

La conception d’un enfant se fait normalement avec le rapport sexuel d’un homme et d’une femme, il s’agit du spermatozoïde de l’homme qui vient à la rencontre de l’ovule de la femme. Une fois la rencontre faite, un petit fœtus se retrouve dans le sac amniotique de la femme et prend peu à peu la forme d’un bébé dans le ventre de la mère. Une grossesse dans les normes prend environ 40 semaines avant de venir à terme. Une fois venue le temps d’accoucher, la femme se rend à l’hôpital et il ne reste plus qu’à espérer que tout se passe bien durant l’accouchement et les médecins s’occuperont du reste.

3. Moyens de contraception

Il existe aussi d’autres moyens de reproduction pour l’humain tel que la fécondation in vitro(FIV), FIV avec un don de sperme, FIV avec un don d’ovocytes, FIV avec un don d’embryon, l’insémination artificielle, la stimulation ovarienne ou, la mère porteuse. Ces moyens de reproductions pourraient s’avérer très utile dans les cas d’infertilité.



Fécondation in Vitro(FIV) ;
Cette méthode  consiste à mettre en contact un spermatozoïde et un ovule lorsque le corps de la femme ne peut le faire par lui-même et cela permet de résoudre bien des problèmes  d'infertilité. Ce moyen de conception peut aussi se reconnaître par le terme "bébés-éprouvette".


FIV avec don de sperme, don d’ovocytes ou don d’embryons ;
De nos jours, il peut être nécessaire de faire appel au don. Si le don de sperme est aujourd'hui répandu, le don d'ovocyte reste encore problématique en France. Quant à celui d'embryons, il est encore très marginal. Un don de FIV se fait en donnant des échantillons de sperme, de gamètes, d’ovules. Par contre, le don de sperme est moins utilisé à cause des maladies transmises sexuellement.


Insémination artificielle
L'insémination artificielle est une technique de procréation médicalement assistée. Il s’agit seulement d’injecter le sperme dans l’utérus de la femme sans rapport sexuel, et le bébé se développera, par la suite, normalement dans le ventre de la femme.

Stimulation ovarienne
Ce moyen de conception a pour but de stimuler les ovules de la femme lorsque la femme produit peu d’ovules ou pas du tout. La stimulation de ces hormones se fait par médication au cours du cycle ovarien de la femme, ce qui augmente le nombre d’ovule capable de se reproduire et qui donc, augmente les chances que la femme tombe enceinte.

 
Mère porteuse
Être mère porteuse consiste à porte un bébé qui n’est pas le nôtre. La mère porteuse se doit de respecter son engagement, et de remettre le bébé à la femme qui le désire une fois l’accouchement accompli.

4. Bébé naissant (0 à 2 mois)

À ce stade, le bébé vient de pousser son premier cri. Il est minuscule et fragile mais enfin prêt à commencer le fameux cycle de la vie.

Le nouveau-né se sent plus proche que jamais de ses parents. C’est en s’occupant de son enfant et en lui donnant les soins quotidiens que se construit ce gros attachement. Tous les sens du nourrisson participent à ces échanges : l’ouïe, l’odorat, la vue et le toucher.  S’il ne comprend pas encore le sens des mots, il en perçoit la valeur affective. À cet âge, le bébé doit boire que du lait réchauffé, il est aussi possible que la mère y aille par méthode  d’allaitement. C’est d’ailleurs par le corps aussi que passe l’essentiel des messages. Par vos caresses, vos baisers vous l’entourez d’une enveloppe de sécurité. Pendant ses premières semaines, votre enfant  s’habitue à  votre présence et à vos émotions. Votre enfant est très dépendant de vous et vous de lui. À 2 mois, habituellement il est capable de rester couché tout seul dans sa couchette sans pleurer.

Ses progrès*
- À 1 mois, il commence à sourire. Lorsqu’il est allongé sur le ventre, il arrive à redresser la tête environ trois secondes.
- À 2 mois, il peut prendre des objets dans ses mains pour l’apporter dans son champ de vision. Il peut aussi commencer à émettre des drôles de bruit.
*Il ne faut pas penser que tous les enfants sont pareils puisque personne n’est pareil, chacun évolue à son rythme.

5. Bébé naissant (3 à 6 mois)

Votre tout-petit grandit pratiquement à vue d’œil et il peut commencer à se séparer un peu de vous mais cette étape est très normale. C’est le début d’une certaine maturation affective qui lui permettra de progresser et de devenir de plus en plus autonome. Grâce à votre présence et à celle des adultes qui prendront le relais à vos côtés (sa nounou, sa grand-mère, sœur, frère, etc. ), le tout-petit va construire sa propre personnalité.

Logiquement, votre vie devra un jour reprendre son cours normal au boulot, le bébé se retrouvera alors dans les bras d’un inconnu et il est fort probable qu’il ne réagisse pas bien à cette nouvelle situation.  Il est très important d’anticiper cet événement en lui parlant et en lui expliquant ce qui va se passer. Tout ce que vous lui dites est enregistré dans son corps et dans sa mémoire. Votre enfant s’adaptera aussi plus facilement s’il vous sent pleins d’assurance et détendue. Il est branché sur votre inconscient et capte la confiance ou la méfiance que vous accordez à ceux et celles qui prendront soin de lui pendant votre absence.

Ses progrès*
- A 3 mois, il joue avec ses mains et les portent à sa bouche.
- A 4 mois, il pousse sur ses pieds quand on le maintient debout.
- A 5 mois, il rit très fort en reconnaissant son biberon.
- A 6 mois, il reste assis quelques secondes, dos arrondi.

Jouets suggérés
A 3 mois : des jouets à mordre
A 6 mois : un tapis d’éveil, des jouets qui fond du bruit.

6. Bébé naissant (7 à 12 mois)

Au fil des mois, entre vous et votre enfant, le dialogue s’installe. Il pleure ? Vous proposez un câlin, un biberon, une promenade… C’est le moment de votre vie où vous allez fonctionner à essai/erreur, s’il cesse de crier, c’était la bonne réponse ! Il devient de plus en plus curieux et s’intéresse à tout. Bien avant de parler, il utilise des sourires et des éclats de rire pour communiquer et recherche dans votre regard l’approbation ou la confirmation que vous partagez son plaisir.

Mais vers 8 mois généralement, ce petit être souriant et sociable devient sauvage et timide. Difficile de vous éloigner de lui sans qu’il pleure, il reste le plus souvent possible collé à vous. Quand une personne étrangère à la famille se montre, il détourne la tête et ne veux que vos bras. Cette inquiétude lui permet de se rapprocher de sa maman une fois de plus. Ce n’est pas le moment de le mettre pour la première fois à la crèche ou de partir en vacances sans lui. Son plus fidèle compagnon à cette période un peu difficile : son doudou. Par le toucher et par l’odeur, il lui parle de vous et prolonge votre présence en votre absence.     

Le corps de votre enfant s’est tonifié et dès que sa musculature s’est assez développée, il s’est redressé. D’abord la tête, puis ses bras et enfin ses mains. Allongé sur le dos, il apprend à se tourner et à s’asseoir tout seul. Une fois le temps venu vient la station debout et l’apprentissage de la marche. Un pas, un deuxième… le voilà, il est parti. Plus il découvre le monde à sa portée, plus il envie de bouger pour accéder à de nouveaux espaces, de nouveaux jeux et de nouveaux plaisirs.

Ses progrès*
- À 7 mois, il mange à la cuillère. Il peut saisir un cube. Il émet quelques mots (papapa, bababa…).
- À 8 mois, ses gestes deviennent plus précis et il arrive à prendre une miette de pain entre le pouce et l’index.
- À 9 mois, si vous le maintenez fermement, il adore rester debout puisque c’est tout nouveau.
- À 10 mois, il se déplace à quatre pattes. Il fait les marionnettes, bravo, au revoir de la main.
- À 11 mois, il marche en prenant appui sur les meubles ou en tenant la main d’un adulte. Il comprend le sens du mot « non ».
- À 12 mois, il tente ses premiers pas et prononce quelques mots souvent incompréhensibles.


Les jouets qu’il lui faut
À 7 mois : des jouets de bain
À 8 mois : un doudou
À 9-12 mois : les trotteurs, pousseurs et porteurs, des objets à empiler.

7. 1 à 2 ans

À cet âge, l’enfant devient très indépendant et autonome. C’est surtout à cette instant de sa vie que votre rôle doit changer, vous devez réussir à laisser votre enfant s’éloigner tout en continuant à le protéger et à le guider. Pour fêter la deuxième année de sa vie, l’enfant commence à marcher tout seul, comme un grand. Cette étape sera d’ailleurs très stressante pour vous puisque c’est tout nouveau pour le bébé.

Il peut même, dans certains cas, dire « non » à tout. Il refuse d’obéir, pleure pour obtenir un objet, se roule par terre… C’est le moment de freiner sa liberté d’action, d’exiger, d’interdire et d’être capable de dire «non » vous aussi. Ainsi, il va comprendre qu’il n’est pas tout-puissant et qu’il y a des limites à son appétit de conquêtes. Et puis il apprend cette chose importante : entre ses désirs et la réalité, il y a une différence. Frustrante, mais constructive… Vous pouvez également lui proposer le pot, mais sachez qu’il ne sera véritablement propre que vers 2 ans – 2 ans et demi le jour et vers 3 ans la nuit.
Les échanges verbaux s’intensifient. Votre petit est très demandeur : il veut se faire entendre et enrage si vous ne comprenez pas ce qu’il dit. C’est en parlant avec vous, jour après jour qu’il enrichira son répertoire de sons et de mots.

Le jeu tient une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne de votre enfant. Avec le jeu, il va développer ses capacités sensorielles et affectives. Aussi important que les câlins, le jeu est un moment magique entre vous. En jouant avec lui, vous vous mettez à sa portée, vous allez sur son territoire et pour ça lui montre que vous vous impliquer dans votre relation.

Ses progrès*
- A un an il fait ses premiers pas, commence à parler et joue avec une balle.
- A 15 mois, il monte les escaliers à quatre pattes. Il répète les mots qu’il entend le plus souvent et montre du doigt ce qui l’intéresse. Il adore chercher partout.
- A partir de 16-18 mois (et jusqu’à 2 ans et demi environ), il commence à dire ‘’non’’ à tout et peut même se mettre à faire des colères énormes pour des riens.
- A 18 mois, il se reconnaît dans le miroir. Il commence à courir et peut manger seul. Il est capable d’aller sur le pot. Il sait empiler trois cubes et fait des gribouillages en rond.
- A 21 mois, il s’exprime de mieux en mieux avec des mots et des gestes. Il connaît le nom de certaines parties de son corps. Il peut jouer un long moment seul sans qu’il veule qu’on le dérange.
- A 2 ans, il écoute une histoire, il court, monte et descend les escaliers, ouvre les portes… et se déshabille si on l’aide.
* Attention ! Il s’agit ici d’âges moyens, chaque enfant évolue à son rythme.

Les jouets préférables qu’il lui faut
A 13-15 mois : les premières briques de construction, les instruments de musique
A 16-17 mois : les boîtes à forme, les jouets à tirer ou à pousser
A 18 mois : les crayons, feutres, peintures et pâtes à modeler
A 19-21 mois : les jouets d’imitation (établi, cuisine…)
A 22-24 mois : les poupées à fonction

8. 3 à 4 ans

Une fois rendu à 3 ans, l’enfant devient de plus en plus lui-même, il commence à trouver sa personnalité. Il a de l’estime de lui-même et prend conscience de sa personnalité. Il n’a plus peur d’être abandonné et, bien souvent, il est optimiste et enjoué.
Votre enfant désire probablement vous plaire davantage, mais cela ne l’empêche pas d’exprimer son déplaisir et ses opinions. Cela constitue en fait un progrès, puisqu’il apprend à se faire entendre. C’est pourquoi vous devez l’encourager à prendre sa place, tout en oubliant pas de lui faire comprendre que c’est vous le maître.
À 3 ans, l’enfant est sociable et capable, dans une certaine mesure, de participer à un jeu collectif. Cependant, attendre son tour et partager ne sont toujours pas ses points forts. Il passe peut-être plus de temps à négocier la façon de jouer qu’à jouer. Il déclare, par exemple : « Aujourd’hui, je ne joue pas avec toi. Je suis en train de jouer avec elle. »
L’enfant de 3 ans joue de mieux en mieux à faire semblant, non plus seulement à partir de rôles, mais aussi à partir de thèmes et d’histoires. Son jeu tourne souvent autour du thème du « sauveteur et du danger », et il tient souvent le rôle du chef, du personnage fort, tel que Superman ou un lion. Essayez de lui donner l’occasion de s’amuser seul ou avec d’autres aussi souvent que possible.
À 4 ans, votre enfant commence à comprendre des règles simples et il contrôle mieux ses impulsions. Ses accès de colère sont peut-être un peu moins nombreux parce qu’il peut mieux s’exprimer et exprimer ses sentiments par des mots. Il dira, par exemple : « Je suis fâché » ou « Je suis fatigué ».
Il commence aussi à comprendre qu’il n’est pas le seul à éprouver des sentiments. Il saisit mieux ce que « non » veut dire, mais ça ne signifie pas qu’il ne fera pas ce que vous lui dites de pas faire. Il est important de continuer à lui fixer des limites et à avoir des attentes cohérentes à cette étape de son développement.

9. 5 à 12 ans « Le développement moteur »

Les progrès moteurs de l’enfant de 5 ans se manifestent en plusieurs stades:
La coordination des mouvements augmente ; maîtrise des mouvements de l’écriture, manipulation de certains outils comme la télécommande de la télévision, exécution de certains mouvements gymniques, pratiques de la danse, etc. …
La force s’accroît pendant cette phase de façon considérable (le goût pour les jeux violents en est la preuve) ; il se tanne de ses émissions d’enfant, dit qu’il est rendu trop grand pour ça.
La rapidité, la précision, l’endurance se développent d’une manière très marquée (jusqu’à 13-15 ans) et se manifestent dans les jeux compétition.

La période de 6 ans est l’âge ou l’enfant s’est habitué à aller à l’école tout les jours. La vie en groupe y prend une importance croissante. Les possibilités motrices permettent aux enfants (garçons notamment) de se mettre en valeur, de se mesurer à des ‘’rivaux’’.

À 6 ans, l’enfant se montre hésitant, il hésite toujours lorsque vient le temps de faire un choix, passe d’un extrême à l’autre (colère-gentillesse, etc.). Il est impulsif et inconstant, il veut être le centre de l’univers.
À 7 ans, il est plus réservé et veut garder tout ses sentiments pour lui, plus rêveur et est porté à critiquer.
À 8 ans, c’est l’âge de socialisation, l’enfant n’a jamais envie d’être seul. Il a toujours envie d’avoir des amis avec lui. Il est assoiffé de connaissance. Il commence à vouloir que les gars se regroupent entre eux et c’est pareil pour les filles.
À 9 ans, il est réaliste et a du bon sens. Il désire améliorer ses capacités, il est moins superficiel qu’avant et préfère converser avec ses pairs (de même sexe), il préfère planifier des projets avec ses amis plutôt que jouer.
A 10 ans l’enfant se retrouve avec des gens de son âge et se détache tranquillement de sa famille. Il se trouve un idéal, désigne une personne qui va être son idole et il a le sens de la solidarité. Il partage des secrets avec ses amis auxquels il accorde beaucoup d’importance. Il est conscient de sa personne, de ses choix  vestimentaire, son look.
À 11 ans il est plus concentré et rempli d’émotions. Il interpelle plutôt que répondre, ce qui créé parfois des complications dans certaines situations avec les parents. L’enfant a tendance à exagérer, à dire des injures, à crier, il peut même, dans certains cas, utiliser des termes grossier et irrespectueux, ce qui marque la lente arrivée de l’adolescence. L’enfant rendra service quand ça lui plaira, il fera tout ce qu’il voudra sauf la vaisselle, il ne veut pas qu’on crie après lui, il ne veut pas qu’on le dise à sont père et il veut qu’on cesse de le critiquer.
À cette période de sa vie, l’enfant développe des buts nouveaux, la curiosité sexuelle devient une pulsion de recherche et de savoir, et c’est normal puisque c’est tout nouveau pour l’enfant.

Le développement social
Socialité : L’enfant présente à partir de 6 ans des comportements socialisés : respect des autres, conscience de leurs qualités, collaboration. Vers 10 ans, la coopération et l’autonomie existent, l’enfant dénonce la tricherie, le mensonge, il a le sens de la justice.

10. 12 à 18 ans (l'adolescence)

Suivie de la phase de l’enfance, l'adolescence, est une phase du développement humain physique et mental qui se situe généralement entre la puberté et l'âge adulte légal.
Descriptions ;
 La puberté est un processus qu’on doit tous subir, psychique et physiologique naturellement engagé par le corps, dans une âge qui varie de 12 à 17 ans, selon le climat, le génome et la densité de population. Le processus pubertaire varie  selon le sexe. La fille atteint sa puberté environ deux ans avant que le garçon soit rendu à ce stade.
Certains scientifiques qui ont étudié le sujet disent que la puberté s’impose à nous plus tôt en ville qu’à la campagne et que ça serait du aux stimulations plus nombreuses. Il y a trois phénomènes liés à la maturité sexuelle : physiques (visibles), psychiques (mentaux, comportementaux) et physiologiques (organes internes).

11. 12 à 18 ans « Psychologique »

Le développement physique commence à se faire voir : la puberté inquiète, taraude et questionne le garçon et la fille. Or peu nombreux sont les adultes, actuellement, à se sentir capables de lui expliquer son évolution dès la fin de l'enfance déjà, et encore moins pendant l'adolescence, car la nouvelle envergure du jeune garçon ou de la jeune fille au plan sexuel, jointe à leurs difficultés à se gérer au plan socio affectif, mettent l'adulte mal à l'aise, et d'autant plus que certains tabous subsistent.
Au plan socioculturel, puisque l'adulte est généralement indisposé par la maturité sexuelle du jeune, et d'autant plus que des phénomènes tels que le jeunisme ou l’adolescence  prennent de l'ampleur. Cela brouille les pistes entre générations, et le jeune s'interroge sur la maturité sociale du monde dans lequel il vit. Les réponses qu'il trouve  lui permettent de définir sa propre démarche sociale de futur adulte.
Au plan naturel, les difficultés socio affectives sont notamment liées à la montée du désir. Le jeune doit nécessairement parvenir à se resituer dans son environnement social : famille, professeurs, petit-ami(e)s ami(e)s, copains/copines, camarades, fréquentations.
Vis-à-vis de ses parents, un nouveau rapport doit émerger, afin que le jeune puisse s'émanciper à son aise. Si une nouvelle distance ne s'instaure pas, il sera toujours plus mal dans sa peau. La psychanalyse parle de nécessaires réactivations du complexe d'Œdipe, lors desquelles les parents ont leur rôle à jouer.
Le jeune est dans une situation paradoxale, puisqu'autant il a régulièrement besoin du soutien matériel, financier, social et affectif de sa famille, autant il a essentiellement besoin de marges de manœuvres toujours plus vastes, ou libertés. Il devra donc régulièrement se retourner vers des personnes dont il aspire à quitter la dépendance.
De ses éducateurs de manière générale (parents, professeurs) ainsi que des adultes qu'il est amené à fréquenter souvent, il attend d'être reconnu à sa juste valeur : il a besoin de confiance, d'écoute et de responsabilité, autant que d'autorité (une autorité de compétence), délimites et de sécurisation, car c'est en testant et se confrontant au cadre, qu'il peut lui-même construire sa propre démarche d'adulte, ainsi qu'apprendre à mieux se connaître et gérer son impulsivité, son émotivité et ses facultés nouvelles.
Vis-à-vis de la sexualité, le jeune désire toujours plus assouvir son désir avec un partenaire.
Enfin, l'adolescence ne se passe pas d'idéalisme au sens courant, non philosophique, bien qu'il lui donne un caractère philosophe et politique. Le jeune à soif d'absolu et de valeurs à concrétiser dans le monde environnant, et ses euphories et ses déprimes sont d'autant plus intenses que le monde diffère de ses attentes.
L'idéalisme adolescent est nécessaire au jeune qui, doit pouvoir définir ses propres valeurs, afin de fonder ses démarches d'adulte, qu'il s'agisse de l’absence de valeurs comme de la liberté, l'égalité et la fraternité réelles qui n'existent pas dans la société actuelle.

Déviances
La déviance se situent la plupart du temps au niveau de l'abus (drogues, alcool, sexe) et partent du besoin de faire ses propre expérience et d'affirmer sa personnalité. À l’adolescence, plusieurs jeunes ont un comportement déviant, de prise de risques. Cela s'explique par un désir de tester ses limites et ses doutes face à l'avenir, la société, la mort.

12. 12 à 18 ans « Physiologie »

Pour la fille et pour le garçon, la puberté se définie par l'apparition des poils sur les jambes, le pubis et sous les aisselles.
La fille voit ses seins se développer (le sein gauche se développe avant le sein droit ce n’est pas à ce poser des questions, c’est comme ça.). Cela occasionne le besoin de rééquilibrer sa démarche, qui se fixé en moyenne vers 18 ans. Ses hanches se développent, afin de pouvoir accueillir le fœtus, avec l'apparition de la cellulite. La vulve glisse du devant du corps vers l'entre-jambe. La transpiration de la future femme est impartialement répartie sur tout son corps. Le garçon voit des poils apparaître encore sur son visage (duvet vers 12 ans, barbe vers 18 ans) ainsi que sur tout son corps. La répartition de la pilosité varie selon le génome. Sa musculature se développe, tandis que ses bras s'allongent. La verge et les testicules prennent du volume, et le garçon connaît des émissions de sperme parfois gênantes. La transpiration chez les garçons est surtout sur le front, le bas du dos et les pieds.
Le garçon et la fille peut aussi avoir de l’acné, qui est causé par la sécrétion de sébum par le corps, suite aux processus hormonaux. Ce n’est pas pareil pour chaque personne et effraie, car elle peut nécessiter un traitement voire une intervention médicale selon son ampleur. A savoir que le développement disgracieux de l'acné est probablement lié à des facteurs d'ordre psychosomatique. De plus,  la mue de la voix est  un phénomène qui touche autant la fille que le garçon, elle est beaucoup plus marquer chez le garçon puisque la voix paraît cassée, grave et aigüe malgré lui, cela se passe en moyenne entre 12 et 15 ans.

Chez la fille, l'hormone œstrogène déclenche la menstruation. La première coulée de sang effrayera et surprendra plus ou moins la future femme. La menstruation signale le début de la maturité sexuelle de la fille, puisque ses ovaires produisent désormais les ovules nécessaires à sa fécondité dans un cycle de vingt-huit jours. Ainsi, chaque femme apprendra à connaître son cycle, qui se stabilisera environ 2 ans après le début de la puberté, jusqu'à la ménopause vers 45-55 ans. Chez le garçon, l'hormone testostérone provoque la sécrétion de spermatozoïdes dans les testicules, ce qui occasionne les pertes nocturnes pour commencer.

13. Stade adulte

Un adulte est un individu biologiquement stable qui, ayant acquis sa maturité sexuelle, est capable de se reproduire. Dans l’espèce humaine, le terme désigne un individu ayant terminé la phase de l’adolescence de son développement, normalement vers l’âge de 18 ans. On considère généralement que le développement d’un individu se fait sur trois plans : le plan physique, le plan des émotions et le plan de l’intellect. Le passage à la phase adulte est acquis lorsque l’adolescent a atteint sa maturité.
Il ne faut pas confondre le concept de l’adulte avec celui du majeur, qui est un individu ayant atteint l’âge de la majorité, soit l’âge auquel il est considéré comme pleinement capable d’exercer ses droits ou pleinement responsable sur le plan de la loi. Comme la loi est différente selon les pays, des personnes du même âge, 18 ans par exemple, peuvent être des citoyens majeurs, au Canada ou en France, mais être mineurs au Japon où l’âge de la majorité est de 20 ans.
Lorsqu’une chose est présentée comme s’adressant aux adultes, il s’agit généralement d’une périphrase pour désigner du matériel pornographique.
L’acquisition du statut d’adulte
Est considérée comme adulte la personne dont l’âge se situe après la période d’adolescence. L’accès à l’âge adulte n’est pas institutionnalisé, son seul critère légal est l’âge de la majorité qui varie selon les pays. L’adulte devient alors responsable de ses actes, de ses paroles et doit être capable de s’engager par ce qu’il produit (contrat de travail, actes de civils, parentalité, etc.) Une maturité affective lui permettra de décohabiter, de se passer de ses parents, et de découvrir des sources personnelles d’affections. L’être adulte doit pour cela accéder à un esprit de responsabilité individuel et l’assumer en se projetant dans l’avenir en intégrant les normes, les valeurs, les interdits et satisfaire à ses obligations. La rencontre avec autrui et la capacité à établir des relations en se dégageant d’un égocentrisme (faire avec et au milieu des autres) devient un facteur de cohésion sociale, garant d’une vie en société décente et acceptable pour tous.
Une des caractéristiques de cette période de la vie adulte tient à son parcours non linéaire, constituée d’un trajet au cours duquel l’adulte fait des expériences, des réalisations qui vont au fur et à mesure l’amener d’une dépendance ou relative dépendance, à une plus grande autonomie, qui sera signe de maturité. Ce processus de maturité implique l’adaptation à de nouveaux rôles, la résolution d’indécision, la modification d’attitudes trop exclusives, l’acquisition de nouvelles compétences, l’acceptation de l’incertitude de l’avenir.
La vie adulte peut être séquencée en trois périodes qui correspondent à ses avancées dans sa structuration : le jeune adulte, l’adulte au mitan de sa vie, et l’adulte accompli. Les expériences réalisées au cours de ces étapes permettent le passage de l’un à l’autre, sans pour autant pouvoir les délimiter ;  elles doivent permettre à l’adulte de se saisir des clefs de compréhension des codes qui lui seront indispensables pour préserver, et si possible consolider, son autonomie. Pour être considérer adulte l’autonomie acquise doit recouvrir plusieurs champs : physiologique (fonctionnelle, corporelle) ; financier (subvenir à ses besoins) ; de pensée (prise de position personnelle, distinguer l’essentiel de l’accessoire, maîtrise du jugement, prévoir les conséquences de ses actes) et morale (distinction du bien et du mal, hiérarchisation de ses propres valeurs, honorer ses engagements).

14. Crise de la quarantaine

La crise de la quarantaine est un terme employé dans la société occidentale pour décrire la période de doute que ressentent certaines personnes à la « moitié de leur vie », ayant pour résultat une sensation de passer de la jeunesse à la vieillesse. Quelquefois, des événements vécus lors de ces années là, tels que le vieillissement, la ménopause, la mort des parents, le départ de la maison des enfants peuvent déclencher cette crise. La personne atteinte souhaite alors faire des changements radicaux dans sa vie de tous les jours ou dans sa situation professionnelle, son mariage ou ses relations amoureuses.
Des recherches académiques faites depuis les années 1980 ont rejeté l'idée que la crise de la quarantaine touchait la plupart des adultes. Selon une étude, 10% environ des adultes présentent les symptômes psychologiques de cette crise due à leur âge ou vieillissement. On pense que le type de personnalité et l'historique psychologique prédisposent certaines personnes à la crise de la quarantaine. Les personnes touchées par ce trouble montrent des symptômes et comportements variés.
De nombreux quadragénaires vivent des événements qui peuvent aboutir à une période de stress psychologique ou de dépression, comme la mort de l'être aimé ou un échec professionnel. Toutefois, ces événements peuvent survenir plus ou moins tôt. En ce cas, on les qualifie de crise, mais pas de crise de la quarantaine.
Certains chercheurs ont montré que la quarantaine est le moment de la réflexion et de la remise en question personnelle, mais que ce questionnement ne débouche pas nécessairement sur une crise psychologique.
Approximativement 10% des quadragénaires connaissent une crise de la quarantaine. Cette crise peut survenir entre 35 et 50 ans (une étude en 1990 a montré que l'âge moyen de cette crise est de 46 ans). La crise de la quarantaine dure de 3 à 10 ans chez l'homme et de 2 à 5 ans chez la femme.
La crise de la quarantaine peut être due au vieillissement proprement dit ou en combinaison avec les causes suivantes:
  • Travail ou carrière
  • Relation inter-époux
  • Indépendance des enfants
  • Vieillissement ou mort des parents
  • Changements physiques dus au vieillissement (rides, ménopause, etc.)
La crise de la quarantaine semble affecter hommes et femmes de façon différente. Des chercheurs ont proposé que le déclencheur de cette crise diffère chez l'homme et la femme. Chez l'homme, le déclencheur est souvent un événement dans la vie professionnelle.
Quelques-uns ont émis l'hypothèse qu'une autre cause de la crise de la quarantaine chez l'homme pourrait être la ménopause imminente de l'épouse mettant fin à sa fécondité, ce qui renouvellerait l'intérêt pour l'homme de séduire des femmes plus jeunes.

Caractéristiques

Lors de la crise, les individus peuvent ressentir les impressions suivantes:
  • Recherche d'un but ou rêve indéfini.
  • Remords à propos des buts non atteints que l'on s'était fixés.
·         Sensation que les obligations ont supplanté la liberté de s'amuser.
  • Complexe d'infériorité vis-à-vis de collègues plus performants.
  • Envie de se sentir à nouveau jeune.
  • Besoin de passer du temps seul ou avec certains amis.
Cela provoque souvent les comportements suivants:
  • Alcoolisme.
  • Fièvre acheteuse- Acquisition inhabituelle ou coûteuse d'objets tels que les vêtements, les voitures de sport, de bijoux, de gadgets, de tatouages, de moto, etc.
  • Dépression.
  • Autocritique excessive.
  • Attention exacerbée à l'apparence physique.
  • Attirance pour des personnes plus jeunes.
  • Espoirs et ambitions excessifs pour sa descendance.